Jean-Pierre Stora   Compositeur

Lettre à mon frère, Guy Gilles (1999)

Luc Bernard, "spectateur de toujours", signe un très beau film-hommage à son frère Guy Gilles, décédé en 1996, véritable plongée dans l'univers poétique et sensible du cinéaste. À travers des photos de famille ou de tournage, des extraits des principaux films de Guy Gilles, et des témoignages de proches et de comédiens, il raconte l'enfance en Algérie, la montée à Paris, l'amour du cinéma, le culot et le charme fou du jeune homme, poète et peintre, son parcours et surtout son cinéma.

Générique

1999 - 74 mn - couleur
Documentaire

Interprétation
Guy Gilles, Patrick Jouané

Scénario et réalisation
Luc Bernard

Image
François Paumard, Eric Gerbal

Musique
Jean-Pierre Stora

Montage
Jérôme Pescayre

Production
Luc Bernard

Extraits

Extrait de la B.O.


 
 
 

Images

Notes

J'ai voulu écrire pour ce film une musique d'une même essence que celles que j'avais composées pour les réalisations de Guy.

CRITIQUE
"Après sa disparition, le 3 février 1996, Jean-Claude Guiguet écrira : « Guy Gilles était un auteur, un artisan attentif et patient, capable, par exemple, d'exprimer les impressions les plus subtiles en choisissant des interprètes aux noms les plus prestigieux dont il parvenait à adoucir la brillance (...). Son art et sa manière permettaient à ce messager du cinéma de poésie d'atteindre une forme d'équilibre parfait » (in "Cahiers du cinéma", n° 502, mai 1996). Son frère, Luc Bernard (1947-2002), lui consacrera un superbe portrait filmé, Lettre ouverte à mon frère Guy Gilles, cinéaste trop tôt disparu (1999)." Ciné-club de Caen

"... Comme le prouve le film lumineux que consacre à Guy Gilles son frère Luc Bernard, ce cinéaste a fait sur ceux qui ont croisé sa route une impression d'une force que le temps n'a pas atténuée. Chacun trouve en l'évoquant des mots, un ton, des images qui sonnent inhabituellement juste... Certains réagissent à chaud, et parfois en larmes, à la vision d'extraits des films auxquels ils ont participé... Ce qui donne au spectateur du film de Luc Bernard de lancinantes envies de revoir dans leur intégralité les films de cet "enfant libre" qu'était Guy Gilles. Joshka Schidlow - Télérama