Jean-Pierre Stora   Compositeur

Le clair de terre (1970)

Originaire de Tunisie, où il a passé sa petite enfance jusqu'à la mort de sa mère, Pierre vit maintenant avec son père dans le quartier du Marais, rue des Rosiers. Brusquement saisi du besoin de quitter Paris, il part pour Tunis, où une ancienne institutrice le remet sur les traces de son passé.

Générique

1970 - 98 mn - couleur
Fiction
Grand prix festival d'Hyères

Scénario, dialogues et réalisation
Guy Gilles

Interprétation
Patrick Jouané, Edwige Feuillère, Annie Girardot, Elina Labourdette, Marthe Villalonga, Roger Hanin, Micheline Presle, Lucienne Boyer, Jacques Zanetti, Carole Lange, Jacques François, Jacques Portet, Jeannette Batti, Sybil Sorel, Paula Valmond, Sophie Carpio

Production
Albertine Films

Musique
Jean-Pierre Stora

Chanson "Le temps perdu"
Texte Manouchka
Musique Jean-Pierre Stora
Interprétation Hervé Vilard et Lucienne Boyer

Chanson "Pstt! garçon"
Texte Fernande Stora et Guy Gilles
Musique Jean-Pierre Stora
Interprétation 
Marthe Vilallonga et Jacques Portet

Arrangements
Mickey Nicolas

Montage
Jean-Pierre Desfosse, assisté d'Anne Rulier

Extraits

Le temps perdu

Thème général du film


 
 
 
 

Images

Notes

Pour le rôle de Madame Larivière, Guy s'était adressé à Simone Signoret ; elle avait répondu favorablement. Le film devait être tourné à Alger. Les autorisations administratives tardaient à parvenir. Au bout d'un certain temps, Simone n'était plus disponible. Guy songea alors à Michèle Morgan. Devant le fait que son personnage devait n'avoir qu'une simple relation affectueuse avec le jeune homme revenu sur les lieux de son enfance, elle lui suggéra de rencontrer Edwige Feuillère.

CRITIQUE
"Ponctué de scènes bouleversantes (la visite à Annie Girardot, un repas auprès d'une famille pied-noir menée par Marthe Villalonga, Pierre apprenant la mort de son amie...), porté par des dialogues tout en délicatesse et une mise en scène d'une incroyable intelligence, Le Clair de terre est un film inoubliable, magnifique, qui témoigne de la finesse, de la sensibilité et de l'intelligence du cinéma de Guy Gilles. Un film qui ne se termine pas sur "fin" mais sur "à suivre"... à suivre entre nous bien entendu." Olivier Bitoun (DVD Classik)

À la sortie du film Le Clair de terre, Jean-Louis Bory écrivait :
"Brefs coups d'oeil, plans presque aussi courts qu'un flash, saisissant au vol la chose qui meurt aussitôt née. Par la rapidité de la prise impromptue, Gilles recherche un refus d'artifice, une spontanéité dans l'aveu, qui garantissent son authenticité. C'est tout le prix de la photo et ça n'est pas par hasard si Gilles accorde une importance qui n'est pas que sentimentale aux albums de famille, portraits-souvenirs, cartes postales jaunies. Grâce à la pellicule, l'éphémère échappe au temps, l'oubliable échappe à l'oubli."